Le Choixpeau Magique 1ère Année : Je n'suis pas d'une beauté suprême Mais faut pas s'fier à ce qu'on voit Je veux bien me manger moi-même Si vous trouvez plus malin qu'moi. Les hauts-d'formes, les chapeaux splendides Font pâl'figure auprès de moi Car à Poudlard, quand je décide, Chacun se soumet à mon choix. Rien ne m'échapp' rien ne m'arrête Le choixpeau a toujours raison Mettez-moi sur votre tête Pour connaître votre maison. Si vous allez à Gryffondor Vous rejoindrez les courageux, Les plus hardis et les plus forts Sont rassemblés en ce haut lieu. Si à Poufsouffle vous allez, Comme eux vous s'rez juste et loyal Ceux de Poufsouffle aiment travailler Et leur patience est proverbiale. Si vous êtes sages et réfléchi Serdaigle vous accueillera peut-être Là-bas, ce sont des érudits Qui ont envie de tout connaître. Si vous êtes plutôt malin, Car ceux-là sont de vrais roublards Qui parviennent toujours à leurs fins. Sur ta tête pose-moi un instant Et n'aie pas peur, reste serein Tu seras en de bonnes mains Car je suis un chapeau pensant ! 4ème Année : Voici un peu plus de mille ans, Lorsque j'étais jeune et fringant, Vivaient quatre illustres sorciers Dont les noms nous sont familiers : Le hardi Gryffondor habitait dans la plaine, Poufsouffle le gentil vivait parmi les chênes, Serdaigle le loyal régnait sur les sommets, Serpentard le rusé préfè rait les marais. Ils avaient un espoir, un souhait et un rêve, Le projet audacieux d'éduquer des élèves, Ainsi naquit Poudlard Sous leurs quatre étendarts. Chacun montra très vite Sa vertu favorite Et en fit le blason De sa propre maison. Aux yeux de Gryffondor, il fallait à tout âge Montrer par-dessus tout la vertu et le courage, La passion de Serdaigle envers l'intelligence Animait son amour des bienfaits de la science, Poufsouffle avait le goût du travail acharné, Tout ceux de sa maison y étaient destinés, Serpentard, assoiffé de pouvoir et d'action Recherchait en chacun le feu de l'ambition. Ainsi, tout au long de leur vie, Il choisirent leurs favoris, Mais qui pourrait les remplacer Quand la mort viendrait les chercher ? Gryffondor eu l'idée parfaite De me déloger de sa tête, Les quatres sorciers aussitôt Me firent le don d'un cerveau Pour que je puisse sans erreur Voir tout au fond de votre cœur Et décider avec raison Ce que sera votre maison. |